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Sanguine et ses lectures
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12 octobre 2019

Lautrec

lautrec

Je ne connais pas très bien Toulouse-Lautrec mais ma maman en est très friande. Du coup, j'ai toujours entendu parler de ce peintre et nous avions même une reproduction de son affiche pour le Moulin Rouge à la maison. Je remercie Babelio et surtout les Editions Flammarion pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une Masse Critique.

Lautrec, c'est la légende de Montmartre, le peintre du Moulin-Rouge, du Mirliton, celui qui immortalise Bruant, la Goulue, Jane Avril. Mais c'est aussi un petit homme foutraque, issu d'une famille de la haute noblesse de province, atteint d'une maladie génétique qui fragilise ses os et interrompt sa croissance. Fasciné par les cabarets, les bals, les bistrots, les théâtres et les prostituées, il peindra des hommes et des femmes toute sa vie, négligeant le paysage et la nature morte. Alcoolique, rongé par la syphilis, il meurt à trente-six ans en laissant une œuvre foisonnante et inclassable. En mettant en scène l'obsession de Henri de Toulouse-Lautrec pour la peinture, celle qui montre les êtres humains dans ce qu'ils ont de plus brut et de plus vivant.

J'étais hyper impatiente de découvrir ce que l'auteur avait à m'apprendre à propos de Lautrec, le peintre, et de son processus de création. J'étais curieuse de découvrir comment et où le peintre trouvait son inspiration, quelles pouvaient être ses techniques etc ... Ce livre ne m'aura apporté aucunes des réponses que j'attendais et j'en suis très déçue.

Je n'ai pas apprécié la façon dont Matthieu Mégevand s'y prend pour nous parler du peintre. On sait qu'il était difforme et qu'il devait sans doute en souffrir mais là, j'ai eu l'impression qu'il n'était question que du handicap du peintre, tout le temps et à toutes les pages (j'allais dire à chaque phrase !...). L'auteur ne fait aucun effort pour rendre Lautrec sympathique, il en brosse un portrait dans lequel le lecteur retiendra le handicap, la goujaterie ... je suis très déçue. Je ne mets pas en cause que Lautrec se comportait peut-être mal en société, qu'il baffrait comme un animal plutôt que manger correctement et qu'il ne pensait qu'à mettre des femmes dans son lit ... je ne sais pas, je ne le connais pas assez et ce n'est certainement pas grâce à ce livre que j'en aurai appris plus.

Heureusement, certains passages rehaussent un peu la valeur du récit. J'ai particulièrement aimé les moments de complicité entre Lautrec et Vincent Van Gogh, je les ai trouvé touchants et enrichissants pour mieux comprendre ces deux grands peintres. C'est ce genre de littérature que j'aurai aimé trouvé tout au long du livre ... Résultat, ma lecture m'a parue bien laborieuse. Je n'avais pas envie de reprendre mon livre après l'avoir posé parce que je savais que j'allais encore me retrouver face à un Lautrec qui dégoûte presque.

Une lecture très en-dessous de ce que j'en attendais ... un flop pour ma part.

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