Une femme parmi les loups

Je ne connaissais pas ce livre, je ne l'avais jamais croisé. Aussi, lorsque les Editions Librinova me l'ont proposé j'ai été assez curieuse. J'aime tellement partir à la découverte de nouvelles plumes et de nouveaux univers ... J'ai donc accepté de recevoir ce bouquin mais divers soucis personnels ont fait que je n'ai pas eu le temps de déposer ce billet dans des délais raisonnables et je tiens à m'en excuser auprès de la maison d'édition.

Anaïs, une experte comptable divorcée qui rêve de changer de vie, décide un jour de tout recommencer. Direction le Kosovo !
Embauchée au sein d’une organisation internationale, ses idéaux éthiques et humanitaires vont très vite être assombris par le pouvoir, la manipulation et l’hypocrisie de ce milieu.
De Pristina à La Haye, piégée dans un monde masculin et corrompu où les intérêts privés sont la seule morale valable, Anaïs ne peut compter que sur ses propres valeurs et son courage.

Je l'annonce tout de suite pour ne pas faire durer le suspens, cette lecture aura été en demie-teinte et j'en suis désolée. Commençons par Anaïs, notre personnage principal, qui est fortement inspirée par l'auteure elle-même. Peut-être qu'elle a vécu le genre de mésaventures qu'elle raconte dans son livre ? C'est un personnage que je n'ai pas aimé et auquel je ne suis pas arrivée à m'attacher. Elle a un petit quelque chose d'agaçant, la nana à qui sourit la vie mais qui n'est jamais satisfaite. Je ne sais pas, ça ne l'a pas fait du tout entre nous.

Mais malgré ça, je suis restée curieuse de savoir ce qui allait lui arriver au Kosovo. Déjà parce que je crois que c'est la première fois que je lisais un bouquin se déroulant là-bas et surtout parce que je ne connais absolument pas la façon de bosser dans les ONG. C'était la parfaite occasion pour en apprendre plus et découvrir des choses. Je n'ai pas été déçue du voyage ! Je crois que tout ce qu'il y a de mauvais chez l'Homme se retrouve dans ce genre d'organisation !! J'ai été effarée de découvrir tout ça et, si c'est la réalité, je trouve ça très triste.

Le roman se lit facilement, la plume d'Elisabeth Carrio est sans fioritures (en même temps, ça n'aurait pas été adapté à son texte) mais reste agréable à parcourir. Les chapitres sont bien équilibrés, certains m'ont moins tenu en haleine que d'autres. J'ai trouvé certains passages trop longs et d'autres sans grand intérêt. Au contraire, certaines autres parties du livre sont très prenantes mais n'auront pas suffit à me combler totalement.

Un récit à découvriir pour en apprendre plus sur le fonctionnement interne des ONG ...