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Sanguine et ses lectures
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26 mai 2021

Orphelins 88

Couverture Orphelins 88

La Seconde Guerre Mondiale est sans doute ma période historique favorite, sans doute parce que ma grand-mère l'avait vécu et m'en a souvent parlé. C'est aussi la période de notre histoire sur laquelle je lis le plus. C'est plus fort que moi. J'avais beaucoup entendu parler de ce livre de Sarah Cohen-Scali et j'ai attendu que ça se calme un peu pour me lancer dans sa lecture.

Munich, juillet 1945.
Un garçon erre parmi les décombres…
Qui est-il ? Quel âge a-t-il ? D'où vient-il ? Il n’en sait rien. Il a oublié jusqu’à son nom. Les Alliés le baptisent Josh et l’envoient dans un orphelinat où Ida, directrice dévouée, et Wally, jeune soldat noir américain en butte au racisme de ses supérieurs, vont l’aider à lever le voile de son amnésie.
Dans une Europe libérée mais toujours à feu et à sang, Josh et les nombreux autres orphelins de la guerre devront panser leurs blessures tout en empruntant le douloureux chemin des migrants.
Si ces adolescents sont des survivants, ils sont avant tout vivants, animés d’un espoir farouche et d’une intense rage de vivre.

J'avais déjà pris une bonne claque en découvrant Max de la même auteure. Je m'attendais donc à m'en reprendre une, elle n'a pas été aussi violente. J'ai bien évidemment dévoré ma lecture, même si j'ai eu un peu de mal à m'y mettre au début. Je ne sais pas pourquoi mais les premiers chapitres ne m'ont pas accroché. Mais une fois lancée, je n'ai plus pu m'arrêter.

Sarah Cohen-Scali va nous entrainer dans l'univers des Lebensborn dont on n'avait pas tellement entendu parler jusqu'à présent (et pourtant, il en existait un en France). Nous allons asisster à la (re)construction des enfants nés dans ces structures mais aussi des enfants enlevés dans divers pays d'Europe dont le physique correspondait aux critères de la race aryienne ou des enfants rescapés des camps de concentration. Ca fait froid dans le dos, d'autant que je suis persuadée que l'auteure n'est vraiment pas loin de la réalité.

La plume de l'auteure est agréable, ça se lit facilement même si le rythme du roman est assez lent. Tout comme les enfants, Sarah Cohen-Scali prend son temps, le temps de digérer les évenements, le temps de se remémorer ... les enfants sont touchants, on a envie de les protéger. Difficile de ne pas se sentir concerné, de s'interroger sur soi-même ... On ne ressort pas de cette lecture totalement indemne. C'est un récit juste, sans chichis mais qui atteint son but. 

Un livre à mettre entre toutes les mains ...

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