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Sanguine et ses lectures
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30 juillet 2021

La prisonnière du roi

Couverture La prisonnière du roi

Ce que j'aime avec les romans historiques, c'est qu'ils me permettent de découvrir des périodes que je ne connais pas toujours. Ils m'instruisent en me divertissant car ils sont plus légers en terme d'informations que des documentaires. Quand la période m'embarque, je me renseigne ensuite un peu plus. J'avoue que le roi Philippe Auguste m'était totalement inconnu (à part son nom) et j'étais curieuse d'en apprendre un peu plus à son propos. Merci aux Editions Presses de la Cité de m'avoir permis de le faire en mettant à ma disposition un exemplaire numérique de cet ouvrage.

Ingeburge, princesse danoise de grande beauté, devient reine de France le 15 août 1193. Or, dès le lendemain, le roi Philippe Auguste la répudie et la place sous la protection de Guilhem de Ventadour, colosse tonitruant, chevalier troubadour maniant aussi bien l’épée que la vielle. Ainsi commence un amour insensé entre le chevalier et la reine sans trône, enfermée dans des couvents successifs. Bientôt le pape s’en mêle et exige de Philippe Auguste qu’il reprenne son épouse. Refus du roi qui pousse l’affront jusqu’à se remarier avec Agnès de Méranie. En 1200, le pape décrète "l’interdit" sur le royaume de France : plus de messe, églises fermées à la prière, sacrements interdits ….

Quelle période troublée que celle dont il est question dans ce livre ! Je n'en avais jamais entendu parler, je préfère l'Histoire un peu plus récente. J'ai donc fait la connaissance d'Ingeburge, jeune princesse danoise, qui vient épouser le roi de France dont on lui a brossé un portrait plutôt plaisant. Mais Philippe Auguste est bien loin de tout ça. A peine épousée, voilà la jeune reine enfermée dans un couvent puis trimballée dans un autre au bon vouloir de ce roi que j'ai trouvé un brin farfelu. En fait, l'auteur ne s'attarde pas vraiment sur les personnages. On ne les connaitra jamais réellement et je pense que je suis passée un peu à coté d'eux. Je ne les ai pas compris. Je n'ai pas compris l'obstination d'Ingeburge à rester en France alors qu'elle aurait eu maintes possibilités de rentrer dans son pays. Je n'ai pas compris non plus la plupart des réactions de Philippe Auguste. Un peu de psychologie des personnages aurait pu me sauver de tout ça je pense.

Parce que c'est passionnant en fait, même si la romance platonique entre Ingeburge et le chevalier de Ventadour a un petit côté eau de rose à fond, et j'ai beaucoup aimé suivre les péripéties de cette reine bafouée. Le contexte historique est plutôt bien rendu, même si j'aurai aimé un peu plus de descriptions de ce royaume de France d'autrefois. C'est plaisant à lire, peut-être un peu trop rapide par moments mais il faut garder en tête qu'il s'agit d'un roman et qu'il ne fait que vulgariser une époque.

Et puis cette couverture est tellement belle !

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