Tous les ans à peu près à la même date, je me fais une joie d'aller chercher le nouvel Amélie Nothomb en librairie. C'est devenu un peu comme un rituel et je tiens à le respecter chaque année en bonne fangirl que je suis de cette auteure. Cette année, je me suis encore une fois ruée dessus et je l'ai lu presque dans la foulée.
Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre.
Même si je suis une inconditionnelle d'AN, je dois bien avouer que ça faisait quelques années que je ne m'étais pas autant régalée en la lisant. C'est vraiment un bel hommage qu'Amélie rend à son père, recemment décédé. Et sans doute pour celà que le récit est autant savoureux. Nous allons partir à la découverte des racines de la famille en mettant nos pas dans les pas de son père. J'ai adoré découvrir cette famille Nothomb totalement fafelue, je n'aurai jamais imaginé qu'on puisse vivre de cette façon.
Ce roman est intime et j'imagine qu'il a dû être parfois difficile à écrire (ou peut-être pas connaissant AN). C'est un roman qui va nous parler autant de l'enfance que de la construction de soi, de l'importance de la famille et de l'éducation. Un petit rien peut influencer le cours de toute une vie. On se rend compte ainsi que la carrière diplomatique de Patrick Nothomb n'a pas tenu à grand chose.
Comme d'habitude, ça se lit très vite (trop vite) et facilement. J'ai noté que les dialogues étaient un peu moins présents qu'habituellement mais ça ne m'a pas dérangé. Pour les connaisseurs, pneu se fait attendre mais il est bien là. Je suis vraiment conquise par le livre de cette année et je ne peux que le conseiller aux lecteurs habituels comme à ceux qui aimeraient tenter l'aventure nothombienne.
Un excellent Nothomb comme j'aimerai en lire plus souvent !