L'Institut

J'ai commencé à lire du Stephen King au lycée, avec Carrie, et depuis je n'ai jamais cessé de partir à la découverte de ses bouquins. Je me précipite un peu moins rapidement dessus mais je les achète toujours et je les lis lorsque je pense que c'est le bon moment. J'ai entendu parler de L'Institut lors de mon séjour à Berlin mais je ne le sors de ma PAL que maintenant, dans le cadre d'une lecture commune.

Au coeur de la nuit, à Minneapolis, des intrus pénètrent la maison de Luke Ellis, jeune surdoué de 12 ans, tuent ses parents et le kidnappent.
Luke se réveille à l'Institut, dans une chambre presque semblable à la sienne, sauf qu'elle n'a pas de fenêtre. Dans le couloir, d'autres portes cachent d'autres enfants, dotés comme lui de pouvoirs psychiques.
Que font-ils là ? Qu'attend-on d'eux ? Et pourquoi aucun de ces enfants ne cherche-t-il à s'enfuir ?

Je me suis glissée avec grand plaisir dans cette histoire étrange mettant en scène quelques enfants possédant des dons particuliers. Comme souvent chez King, on va retrouver une bande de gamins intrépides. J'ai beaucoup aimé Luke et j'ai aimé le voir évoluer au fil des pages. Les autres enfants dont j'ai oublié le prénom sont également très attachants. J'ai apprécié découvrir leurs pouvoirs même si j'ai eu une petite sensation de déjà vu (on est tout de même sur quelques similitudes avec Carrie ou Shining par exemple).

L'histoire est assez linéaire et ne fera pas partie de mes King favoris, on pourrait même dire que c'est un ouvrage mineur dans la carrière de l'auteur. Je ne dis pas que c'est mauvais, loin de là, mais ça manque un peu d'originalité. Toute la première moitié du livre m'a conquise, on découvre les pouvoirs des enfants et comment fonctionne l'Institut. C'était chouette ! La deuxième partie m'a paru bien longue, je me suis presque ennuyée (et ça m'embête de le dire) et j'avais finalement hâte d'arriver à la fin.

Après, ça reste du Stephen King donc c'est sympa à lire. Ca se mange tout seul mais je n'ai pas trouvé mon compte dans cette lecture. On retrouve le côté observateur de l'auteur, l'oeil qu'il a sur la société américaine actuelle est toujours acéré. Il se permet de porter des petits jugements à droite à gauche qui sont toujours bien vus à mon sens.

Pas le meilleur King mais à découvrir malgré tout.