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Sanguine et ses lectures
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30 novembre 2020

Le Grand Art des petites escroqueries

Couverture Le Grand Art des petites escroqueries

Comme je suis une fille futile, c'est la couverture de ce livre qui m'a donné envie en tout premier lieu. Je la trouve extrêmement jolie et, d'après moi, tout lecteur correctement constitué doit avoir la curiosité de mettre son nez dans ce livre. Un grand merci aux Editions Presses de la Cité pour m'avoir permis de découvrir ce nouvel ouvrage de Sophie Endelys.

Une chroniqueuse hors pair, un éditeur gourmet, une pianiste traqueuse, un marionnettiste dépressif, une psy séduisante, un avocat fantôme, un concierge mère poule, un lunetier poète... voilà les protagonistes de ce suspense dont mensonges et manipulations sont les principaux ingrédients.
Juillet 1989. Julia James est victime d'un terrible accident de voiture. La talentueuse journaliste, qui peinait sur son livre Le Grand Art des petites escroqueries, avait loué une dépendance sur la propriété de la Fondation Saint-Just – une école qui propose des stages révolutionnaires de développement personnel – pour l'été afin d'y achever son manuscrit.
Avril 2010. Sa fille, Clémence, reçoit un colis contenant 502 dessins réalisés par Julia, qui est morte en 1999 – dix ans après son décès officiel –, au couvent de la Sainte-Charité, non loin de la Fondation.

Je n'ai malheureusement pas aimé ce livre autant que je l'aurai voulu. Il n'est pas mauvais attention, j'ai juste eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages, surtout pour Clémence qui m'a agacé. Je crois que je ne l'ai pas comprise et que je suis passée totalement à côté de cette jeune fille. Même chose pour Julia, l'auteure ne fait rien de spécial pour nous la rendre sympathique (c'est presque même le contraire, elle est trop perchée pour qu'on parvienne à la comprendre). Par contre, j'ai bien aimé l'éditeur de Julia (dont j'ai mangé le prénom), je l'ai trouvé vivant, sympathique, drôle et bien travaillé.

L'intrigue est un peu tordue, on se pose pas mal de questions mais on comprend vite le fin mot de tout ça. Le mystère entourant la Fondation Saint-Just aurait pu être bien plus épais et moins rapidement dévoilé. C'est sans doute une question de goût après tout. L'ambiance pesante par instant est plaisante mais j'ai trouvé que certains passages étaient trop longs. Je me suis parfois ennuyée. Les allusions au livre que Julia est en train d'écrire ne sont pas hyper intéressants et donnent même de la "lourdeur" au récit.
La plume de l'auteure est plaisante, ça se lit relativement vite si on met à part les passages lourds et longs. Heureusement, le livre n'est pas trop épais et il suffit de quelques jours pour en venir à bout. J'étais un peu triste de quitter l'éditeur de Julia mais pas du tout déçue de dire aurevoir à Clémence.

Une lecture mi-figue mi-raisin, dommage ...

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