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Sanguine et ses lectures
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25 août 2014

L'infortune de Kitty Grey

kitty

J'ai découvert Mary Hooper avec le splendide "Waterloo necropolis" il y a quelques temps. Depuis, je n'avais rien relu de cette auteure. Lorsque je suis allée à la médiathèque la dernière fois, je suis tombée sur ce roman qui est le dernier qu'elle a publié aux Editions Les Grandes Personnes dont j'adore le format des livres. Sans même avoir lu la quatrième de couv, je l'ai embarqué. Je ne regrette pas !

1813. Kitty Grey mène une vie sans histoire dans la campagne anglaise en tant que fille de ferme. Elle y est bien traitée par la famille qui l'emploie et aime son travail à la laiterie. Et puis il y a Will, le jeune passeur de la rivière, dont elle espère qu'il lui fera bientôt sa demande. Jusqu'au jour où Will disparaît... Persuadée qu'il est parti chercher fortune à Londres, la naïve jeune fille saisit la première occasion de gagner la capitale, où elle ne tardera pas à se faire détrousser par d'habiles pickpockets.
La voilà dans l'incapacité de retourner chez elle, et dans l'obligation de trouver urgemment un moyen de survivre dans cette ville hostile. Mais les choses tournent mal, et Kitty est bientôt jetée dans la puante prison de Newgate, puis condamnée à être déportée dans la lointaine colonie australienne.

Encore une fois, j'ai adoré l'écriture de Mary Hooper, c'est un peu régal. C'est fluide, c'est léger (bien que l'histoire ne le soit pas), c'est extrêmement bien construit ... en un mot, ça coule tout seul et on tourne des pages et des pages sans s'en rendre compte.

Kitty Grey est une petite jeune fille rangée, un brin timide, qui travaille dans la laiterie d'un grand domaine du Devon. Elle se retrouve un jour à avoir la garde la petite soeur de son amoureux et elle se voir confier une mission : aller à Londres pour récupérer un exemplaire d'Orgueils et Préjugés pour sa jeune maîtresse. C'est là que les ennuis commencent pour elle.

J'ai bien aimé cette histoire (qui peut faire penser à du Zola par certains aspects) parce qu'elle est tout de même très réaliste. On devient familier avec la vie à la campagne dans les années 1810 mais c'est aussi l'occasion de découvrir la vie carcérale de cette époque. Et ce n'est pas joli-joli !! Je ne savais pas que certaines femmes étaient condamnées à la déportation en Australie par exemple, ni même que les rues de Londres étaient agrémentées de piloris !

Mention spéciale également au petit glossaire qui se trouve à la fin du livre et qui nous permet d'aller plus loin dans cette découverte. L'auteure nous en dit plus sur la prison de Newgate, sur les lois en vigueur à cette époque etc etc ...

Une bien jolie découverte !

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