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Sanguine et ses lectures
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Sanguine et ses lectures
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18 novembre 2014

Constellation

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Comme je l'ai déjà dit il y a quelques jours, cette année j'ai décidé de lire quelques bouquins de la rentrée littéraire. Je les ai choisi un peu au pif, la couverture m'a guidé, les quelques échos que j'ai entendu aussi et puis un petit peu la quatrième de couv. J'avais déjà fait main basse sur un exemplaire de "Constellation" d'Adrien Bosc avant qu'il ne reçoive son Grand Prix du Roman de l'Académie Française. J'avoue que si il l'avait eu plus tôt, j'aurai pris un autre livre. Comme les Palmes de Cannes, je crains un peu les livres primés ...

Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l’enchaînement d’infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend "nécessaire" ce tombeau d’acier ? Et qui sont les passagers ? Si l’on connaît Marcel Cerdan, l’amant boxeur d’Édith Piaf, si l’on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’auteur lie les destins entre eux. "Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante-huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit."

... je fais bien de craindre les livres primés parce que là ... comment le dire avec tact ? ... pas aimé, pas aimé du tout.

Adrien Bosc nous livre là son premier roman et oulàlàlàlà quel style pompeux et chiant ! On dit parfois que les gens s'écoutent parler, lui il se regarde écrire (ou il s'écoute lire, je ne sais plus). Le style m'a gonflé, Adrien Bosc part la plupart du temps dans des élucubrations de folie telles qu'au final, on ne sait plus où on en est ni même ce qu'il nous raconte. Beaucoup ont salué justement ce style, nous disant qu'il était bien travaillé, bien fin etc ... Personnellement, je dois dire qu'il faut que ma lecture soit fluide, pas forcément facile non plus mais agréable à lire, pour que j'apprécie un livre et ce n'est pas le cas ici.

Et c'est bien dommage parce que ce récit sur l'accident d'avion qui a coûté la vie à Marcel Cerdan avait tout pour me séduire. Je n'étais bien évidemment pas née lorsque cette catastrophe aérienne a eu lieu, j'étais donc curieuse d'en apprendre un peu plus. Alors, tout ne m'a pas déplu heureusement. J'ai aimé certains passages du livre qui nous permettent de faire connaissance avec les autres passagers qui n'étaient pas célébres. Mais la plupart du temps, j'ai eu envie de sauter des lignes pour avancer plus vite et échapper aux phrases interminables et presque pénibles dont le roman est émaillé.

Dommage ...

 

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Commentaires
L
J'aimerais beaucoup le découvrir malgré ton avis (qui est sincère merci :)) !
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